Le groupe Loveless, composé de Nana Kitade (Kesenai Tsumi - opening de Fullmetal Alchemist) et Taizo, guitariste, profite de sa tournée pour participer au TGS Ohanami. Deux heures avant leur concert le dimanche soir, ils se rendent à une conférence publique, où photos et vidéos sont interdites. Voici la transcription de l'échange entre Loveless et son public français…
D’où vous est venue l’idée de monter un duo ?
Taizo : J’aimais beaucoup l’énergie que Nana mettait dans ses chansons, je me suis dis que je pouvais sûrement faire quelque chose avec cette dynamique, c’est comme ça qu’est née l’idée.
Nana Kitade : On avait déjà travaillé ensemble sur l’album « Bontage » , j’aimais bien cette ambiance entre nous, du coup, on a décidé de sublimer notre travail en commun. Et Loveless est né.
Quels artistes vous ont inspiré quand vous étiez plus jeunes ?
Nana : j’ai été très inspirée par des artistes néo-réalistes, dont Chekou ( ?)
Taizo : moi je vénère surtout Shûji Terayama, un grand écrivain japonais. Ses œuvres sont une source d’inspiration pour moi. Sinon, Cher est une aussi quelqu’un qui m’a beaucoup marqué.
Quel est votre ressenti sur le public français et européen ?
Nana : j’aime écouter certaines artistes français, alors je me dis que les fans francais de ces artistes m’écoutent de la même manière que moi j’écoute ces mêmes artistes. Et donc je suis fière d’avoir des fans français !
Taiso : Sans distinction entre les fans, japonais ou français, je souhaite juste qu’ils s’entendent bien entre eux, puisqu’ils ont les mêmes goûts pour notre musique.
Nana, vas-tu refaire une collaboration pour « Baby » et « Alice and the Pirate’s » ?
Nana : j’adore ces marques de vêtements et les valeurs qu’elles représentent. Je continuerai à poser pour eux si on me le redemande.
où trouvez-vous l’inspiration pour toutes vos chansons ?
Taizo (réfléchit longuement) : Dans la vie de tous les jours. Quand tout est en accord avec mon état d’esprit, l’inspiration est là, je n’ai plus qu’à la retranscrire.
Nana : Je ne réfléchis pas vraiment, ca me vient comme ça, c’est comme Taizo, dès que quelque chose est en accord avec moi, avec mon être, il faut que je le note. Par exemple, sur le trajet pour venir ici, nous avons croisés des éoliennes, et ces grandes installations m’ont inspirées des sentiments musicaux.
Qu’aimez-vous de la France ?
Nana : j’adore les macarons ! Sinon, il y a aussi Marie Antoinette, l’architecture, l’air et l’ambiance en général…
Taizo : « Minna suki desu !» J’aime tout le monde, ici c’est beaucoup plus chaleureux.
En termes de promotion, comment êtes-vous diffusé en France ?
Taizo : On a été diffusé par une chaîne spécifique française qui s’appelle Nolife, qui est très attachée à la culture japonaise et à la musique. Je crois qu’on peut aussi être diffusé plus rapidement, mais les accords viennent surtout de notre Major, Sony. Il y a beaucoup d’accords en jeu, ca ne dépend pas vraiment de nous, mais si on joue ici aujourd’hui, c’est bien parce que le public nous connaît un peu. Donc si on peut être un peu plus diffusé en France, ca serait encore mieux ;)
Avez-vous un album en préparation ? Et si oui, quand sortira-t-il ?
Nana : chaque jour nous construisons des chansons, des textes et des mélodies, mais nous n’enregistrons pas encore, donc je ne peux pas vraiment dire quand le prochain album sortira vraiment.
Dernière question : Aurez-vous l’occasion de faire quelque chose avec des artistes français que vous aimez bien ?
Nana : Si les possibilités jouent pour nous, oui, ca peut être possible. Sinon, il y a cette chanteuse, Amélie Simon que j’aime beaucoup… Mais je ne pense pas que quelque chose de concret puisse arriver entre nous, hélas… enfin, pour l’instant ;)
Nana conclue l’interview en rappelant au public qu’elle et Taizo tournent actuellement dans 15 pays d’Europe, et qu’ils se réjouissent de voir tous les gens présents à cette petite conférence lors du concert qui débutera une heure après.